lundi 7 septembre 2015

Merci Wayne Dyer


Au début du mois d’août (2015), je discutais avec deux personnes qui travaillent chez l’un de mes clients. Devinez de quoi on parlait ? Du temps qu’il avait fait en juillet, quoi d’autre ? Nous étions tous les trois en vacances à ce moment.


La conversation a vite pris l’allure d’un match âprement disputé (amical, quand même). J’avançais qu’il avait fait beau en juillet alors que mes interlocuteurs, interloqués, affirmaient exactement le contraire.  Qui avait raison ? Après vérification, il avait plu 15 jours sur 31, soit la moitié du mois. 

Bon, soit. Comment se fait-il alors que, pour moi, il avait fait beau alors qu’eux disaient que ce mois avait été exécrable ? En plus, je souffrais de mots de dos qui auraient pu me plonger dans un état de négativité total. Question de perception, me dis-je ; voilà un bel exemple du verre à moitié plein vs le verre à moitié vide.

Quelques semaines plus tard, j’apprends le décès de Wayne Dyer. Via Facebook, on nous offre la possibilité de visionner le film The Shift (Le virage) gratuitement pour quelques jours. Comme il arrive souvent lorsqu’on lit un livre ou qu’on regarde un film, une phrase retient particulièrement notre attention. Et quand, le lendemain, on lit la même phrase « par hasard » dans la première ligne d’un blogue qui cite le même auteur, on se dit qu’on doit s’y arrêter.

« You don’t get what you want, you get what you are »
« Vous n’obtenez pas ce que vous voulez, vous obtenez ce que vous êtes »

N’est-ce pas merveilleux ? Vous n’avez pas besoin de demander, vous n’avez qu’à tendre la main. Il n’y a rien à chercher, ce dont vous avez besoin vous trouvera. Cette fameuse phrase m’a trouvé, ou plutôt retrouvé. Je connaissais le principe avancé par Wayne Dyer, mais j’ai interprété cette coïncidence comme un rappel. Je vous le partage.

Aspirez à devenir un être d’amour ou, plutôt, soyez-le, maintenant. Déclarez-le en commençant par « Je suis », bien centré, bien senti, avec une main sur le cœur. Puis, voyez ce qui se manifestera dans votre vie.

Je remercie le ciel tous les jours pour qui je suis, ce que j’ai et ce que je fais. J’aime tout de ma vie et je vous en souhaite tout autant. Je me connecte à l’énergie du cœur chaque matin et je la remercie le soir avant de m’endormir. Et tout arrive au bon moment.

À bien y penser, c’est vrai qu’il a plu beaucoup ce fameux mois de juillet. Mais intérieurement je me sentais bien, je me sentais vraiment en vacances. J’étais heureux, simplement et merveilleusement heureux.

Merci Wayne Dyer et bon voyage.

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Voici le lien pour l'article du blogue auquel je fais référence dans mon texte :
http://www.inspiretoi.ca/13-lecons-de-vie-inspirantes-de-wayne-dyer/