dimanche 3 janvier 2010

L’échec et la réussite – 2e partie : La réussite professionnelle

J’ai fait toutes sortes de métiers: commis dans un magasin de disques, apprenti menuisier, commis aux pièces dans l’automobile, directeur du service à la clientèle dans les appareils électroménagers, responsable d’une salle de spectacle, entrepreneur gestionnaire d’événements, travailleur autonome en communication.

Je me suis longtemps cherché. Ce n’est que tout récemment (2007), en assistant à une conférence de Christine Michaud, que la «lumière» s’est faite. Elle rapportait les propos de Marc Fisher, à savoir que, pour se réaliser pleinement, il s’agit d’allier sa passion à son talent. Dans mon cas, cela se traduisait par le mieux-être (passion) et les communications (talent). Je serais dorénavant travailleur de la Lumière en mettant à profit mes aptitudes en communication.

Depuis lors, ma clientèle est composée à 90% d’auteurs, de conférenciers, de coachs et d’organisations vouées au mieux-être de l’humanité. La satisfaction et la reconnaissance que j’en retire sont immenses et non mesurables. Je suis nourri car je travaille en accord, ou en cohérence, avec qui je suis, intrinsèquement. Il n’y a rien qui me rend plus heureux que d’aider un travailleur autonome à se définir, puis à rédiger ses textes de présentation pour son dossier corporatif ou son site web.

Suis-je millionnaire? Oui, mais pas en termes d’argent. Je gagne bien ma vie, mais je dirais plutôt que je suis un millionnaire intérieur. Voilà qui va à l’encontre du principe contenu dans Le secret où l’on encourage les gens à trouver le bonheur dans l’argent, une belle voiture, un conjoint, etc. Tout cela est très bien et on a droit à une telle manifestation de l’abondance.

Mais je vous dis ceci : vous pourriez, après avoir obtenu tout cela, ne pas être heureux. Vous aurez fait beaucoup d’argent, rencontré beaucoup de gens et mené une vie palpitante, en un mot, vous aurez obtenu du succès. Et puis après?

Si je pose cette question, c’est qu’il m’a été donné de lire ou d’entendre des témoignages de gens qui, après avoir réalisé des exploits comparables, en sont venus à ressentir un grand vide. Ils ont pris un temps d’arrêt pour se tourner vers leur intérieur, là où se trouve la plus grande richesse.

L’échec et la réussite sont des notions relatives. En fait, il n’y a que ce qui est; car ce qui est un succès pour une personne est un échec pour une autre. À preuve, ce haut fonctionnaire devenu "tabletté" qui se demandait comment il allait faire pour vivre avec seulement 60 000$ par année (sic). Pour lui, c’était un échec lamentable au niveau de sa carrière. Pour une autre personne, un tel salaire annuel serait un cadeau du ciel.

L’accomplissement au niveau professionnel se réalise en prenant contact avec l’essence de qui l’on est et en la faisant se manifester. Si vous mettez sur pied une entreprise pour faire de l’argent et que vous n’avez pas la passion du produit ou du service que vous commercialisez, vous le faites pour la mauvaise raison. Si vous décidez de devenir chanteuse ou chanteur pour être populaire, vous le faites aussi pour la mauvaise raison. J’ai connu de telles personnes et, dans tous les cas, elles n’ont pas atteint leurs objectifs.

Alors, demandez-vous ce qui vous anime, intrinsèquement. Prenez contact avec l’essence de qui vous êtes vraiment. Allez vers ce qui résonne en vous, démarrez des projets qui vous allument. Demandez-vous ce qui vous nourrit. Identifiez votre passion et votre talent et faites-les jaillir de votre être. Le voici le vrai secret et il n’est pas nouveau: le bonheur est intérieur et va vers l’extérieur.

Je suis de tout cœur avec vous. Bonne et heureuse année 2010 au travail.
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Je vous invite à écouter une entrevue que j'ai réalisée sur ce sujet avec Coach Davender Gupta sur Blog talk radio: http://www.blogtalkradio.com/passionauprofit
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