mardi 30 avril 2013

"Heureux d'un printemps..."


Le printemps amène de belles surprises et est signe de renaissance. J'aimerais, pour célébrer son arrivée, partager avec vous une fort belle histoire, menée sous le signe de la confiance.

Une personne très près de moi était sans emploi depuis presque un an. Elle passait des entrevues, mais ne réussissait pas à décrocher le poste convoité. À une couple de reprises, elle est arrivée "bonne deuxième", ce qui la décevait plus qu'autre chose. Ses ressources financières s'épuisaient et elle avait tendance à se dévaloriser et à se décourager.

À chaque fois qu'elle me faisait part de ses états d'âme qui suivaient une autre entrevue qui n'avait pas abouti, je lui répétais toujours la même chose: "Garde confiance". Pas toujours évident, me direz-vous. Mais c'est exactement là où ça se joue. Si, dans une situation semblable, on se laisse aller au découragement, on se retrouve inévitablement dans une spirale descendante. La loi d'attraction fait son œuvre et il y a de fortes chances que d'autres situations non souhaitées se greffent à l'énergie du manque et de l'échec.

Elle a donc décidé de garder confiance. Ce faisant, elle a remarqué qu'à chaque nouvelle entrevue, le poste lui convenait davantage. Meilleur salaire que le précédent, meilleures conditions, meilleur environnement. "Tout ce qui disparaît est remplacé par mieux" (Rendez-vous heureux, page 191). Ça l'encourageait à poursuivre ses démarches, le cœur léger.

Finalement, avec l'arrivée du printemps, le miracle se produisit. Contre toute attente, elle reçut un courriel d'un employeur de son domaine d'activités qui avait pris connaissance de son c.v. sur le site d'Emploi-Québec. Elle-même n'avait pas vu l'offre de cet employeur. Elle a passé une entrevue et a obtenu le poste.

L'histoire ne s'arrête pas là. Elle a reçu le salaire demandé (ce qui s'était avéré impossible par le passé), a un horaire exceptionnel sur trois jours / semaine et travaille dans un environnement où règne la bonne humeur. Et le bouquet: l'employeur lui a avoué qu'il avait passé une seule entrevue, bien qu'il eut reçu plus d'une centaine de c.v. "Je vous avais toujours dans la tête depuis le moment de l'entrevue", lui a-t-il avoué. Le poste parfait pour la candidate idéale!

Que dites-vous de cela? Je signale en passant que la personne en question a 59 ans. Alors, si vous entendez quelqu'un dire "Pas facile de se trouver un emploi à mon âge", vous pouvez toujours lui raconter cette histoire... et lui dire de "garder confiance".

Mais que signifie "garder confiance" au juste? Qu'est-ce qui se produit quand on déclare "je suis confiant"? Il est clair pour moi qu'on se retrouve dans l'énergie du cœur, celui qui a un potentiel et un pouvoir (potentiel actualisé) illimité. Le cœur (métaphysique) est la manifestation de l'énergie divine dans la 3e dimension. Dès l'instant où on fait appel à lui, une foule d'actions sont alors déclenchées pour attirer à soi ce qui vibre à la même fréquence. L'amour divin (la confiance du cœur), en résonance avec l'intention (l'emploi) et l'action (les démarches, les entrevues) se conjuguent pour faire se manifester à soi ce qu'il y a de meilleur.

Je vous souhaite que le meilleur.

"Heureux d'un printemps..."


Lorne

mardi 5 février 2013

Allô j'écoute

Le présent article se veut la suite de l'article précédent intitulé Il y a quelqu'un?

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Si on me demande: "Tu n'as qu'un seul conseil à donner, quel est-il?", je répondrai alors "Soyez à l'écoute". Voici un extrait de mon premier livre, Rendez-vous heureux, sur le sujet.

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Notre cœur nous parle par le biais de l’intuition et non pas par la pensée. Il lui transmet bien sûr l’information, mais il a une petite voix, à peine audible, qui nous dit quoi faire, quelle personne rencontrer, quoi dire. Pour entendre cette petite voix, il s’agit simplement de déployer ses antennes et de se placer en mode «écoute». Je suis celui qui écoute et qui observe. Car la réponse à la question que je pose pour résoudre une situation difficile, ou simplement pour prendre une décision, proviendra soit de l’intérieur (l’intuition, la petite voix), soit de l’extérieur.
On reconnaît aisément une réponse qui vient de l’intérieur. Elle est d’une grande sagesse et d’une grande simplicité. À un certain moment de ma vie professionnelle, j’occupais un emploi qui me convenait plus ou moins. Je ne savais trop ce que cette expérience signifiait et ce que j’avais à réaliser ou à comprendre à l’égard de ce travail. Alors, je posai la question à l’Univers. La réponse fut superbe : « Considère ton travail actuel comme un bateau passeur. (Je visualisai ce genre d’embarcation à fond plat qui enjambe une rivière et qui peut accueillir deux voitures et quelques piétons). Sache que ce bateau est tout aussi important que le chemin lui-même, il est en fait sa continuité. Cette étape de ta vie professionnelle est donc aussi essentielle que l’est ce bateau, car elle fait le pont entre deux autres expériences tout aussi merveilleuses.» Je n’en demandais pas plus.
Lorsqu’on a suffisamment mis en pratique l’écoute, on reconnaît instantanément une réponse qui provient de l’extérieur. Voulez-vous savoir comment est venue l’idée d’écrire ce livre? J’ai assisté à la conférence d’une femme qui a vécu elle aussi une série de «miracles», après avoir frôlé la mort, et qui avait reçu l’information de «raconter son histoire». Lorsqu’elle a prononcé ces paroles, j’avais le sentiment profond que celles-ci s’adressaient à moi; il se produisait une sorte de résonance. Cela faisait quelque temps que j’aidais des gens en difficulté en leur racontant comment vivre dans le cœur et comment j’avais fait «virer le vent de bord» et j’avais alors le goût de joindre un plus grand nombre de personnes. Comme cette femme donnait des conférences, je pensais que je devais faire de même. Mais cette idée ne prenait pas forme, les choses ne se mettaient pas en place, bref la Vie me disait que je faisais fausse route. Quelques mois plus tard, ma reine et moi avons rencontré «par hasard» une amie, qui était accompagnée d’une femme vivant une séparation. Elle était constamment au bord des larmes et, pour lui redonner espoir, je lui racontai en bref la séparation que j’avais vécue l’année précédente, avec tout le bataclan, et ce que j’avais fait pour remonter la pente. Spontanément, notre amie me dit : «Tu devrais écrire ça». Moi qui travaille en communication et qui ai une certaine aisance avec la plume, eh bien, je n’y avais jamais pensé. Le message était clair, gros comme un autobus jaune: je devais raconter mon histoire et elle prendrait la forme d’un livre. Les conférences viendraient bien en temps et lieu.
   La Vie nous apporte la bonne réponse au bon moment, elle met sur notre chemin la bonne personne qui nous dit les bonnes paroles. Rien ne sert de forcer, il faut même ne pas y penser. ... 
Lorne Beaudet
 Rendez-vous heureux, pages 79-80